Amour ou Névrose : Faites-vous la différence ?

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Amour ou NévroseDans quel monde vivons-nous ? Les hommes ne savent plus ce qu’ils doivent faire, être galants, protecteurs ou pas, pendant que les femmes oublient les principes simples de féminité et de sensualité. Et au milieu de tout cela, qui sait ce qu’est l’amour ?

Car, pour bien mélanger les cartes, vous confondez la névrose avec ce qui réunit deux personnes qui s’aiment. Qui s’aiment vraiment et non qui sont attachées désespérément l’une à l’autre, dépendant totalement l’une de l’autre.

Amour névrosé

Toutes les fausses croyances que nous avons gobées, depuis notre plus tendre enfance, telles qu’aimer, c’est souffrir, il faut faire des sacrifices, des concessions et des compromis, les extrêmes s’attirent, il y en a toujours un qui domine dans un couple, qui, d’ailleurs, ne peut pas durer plus de sept ans. Du coup, nous barbotons en pleine névrose, appliquant soigneusement tous ces faux principes, tant et si bien que nos couples se déchirent sur les récifs où ils finissent par mourir, l’un après l’autre. Le prochain sera le bon ! Ben voyons, il finira au même endroit…

Pourtant, nous avons souffert, mais ça n’a pas débouché sur de l’amour. Nous avons fait tellement de sacrifices, de compromis et de concessions que nous nous sommes carrément soumis, esclave de celui ou celle qui disait nous aimer. Mais peut-on aimer un esclave ? La soumission n’inspire que le mépris : zut ! J’ai tellement souffert et j’ai tellement tout donné, que ça n’a rien donné… Et puis, nous avons tellement été cherché l’extrême, qui n’aimait rien comme nous, qui ne voulait rien comme nous, qui refusait de vivre où nous voulions vivre, que le couple s’est fracassé, encore une fois, malgré la souffrance, les sacrifices, compromis et concessions.

M’enfin ! Comment ça marche ce truc-là ?! Nous avons respecté chaque règle, croyant ce que nous disaient nos parents et grands-parents, qui eux-mêmes n’ont pas su réussir leur couple non plus. Serons-nous assez imbéciles pour continuer ce qu’ils ont commencé sans succès ? Pas moi. Vous, vous ferez bien ce que vous voudrez, mais moi, j’ai compris de mes souffrances, celles qui auraient dû me faire aimer, j’ai appris de mes sacrifices, mes compromis et concessions qui m’ont mise sur la paille, tellement déshabillée, que je n’avais même plus ni ma confiance, ni mon estime pour me couvrir.

À poil, la Pascale, avec toutes ces règles si bien suivies que j’ai failli en tuer deux. Voilà où elles ont m’ont presque conduite ces fausses croyances : en prison ! D’après Einstein, la vraie folie, c’est faire toujours la même chose qui ne produit rien et en attendre un résultat différent. Moi, j’ai donné ! Je veux faire autre chose que ce que mes parents et mes grands-parents ont fait : ils n’ont pas atteint le bonheur, mais moi, par égard pour tous les pièges dans lesquels ils sont tombés, en souvenir d’eux, j’ai réussi où ils ont échoué. Le bonheur, je l’ai trouvé.

Le syndrôme de Tarzan !

Comment ? Tout simplement en faisant l’inverse de ce qui m’avait été inculqué : ça ne fonctionnait pas, donc quels risques prenais-je en essayant le contraire ? J’ai banni de ma vie les sacrifices, compromis et concessions, que j’ai laissés au placard avec la souffrance. J’aicompris qu’aimer, c’est être heureux, sinon, next ! Je sais aussi que l’être humain méprise ceux qu’il domine. J’ai dominé et je me suis laissée dominer : pour quel résultat ?!

Des années de souffrance, pendant que l’on me faisait croire que tout était normal et adéquat. Je vous le dis, ça ne l’est pas ! Ce n’est pas vrai que l’un doit dominer l’autre, c’est un partenariat, pas une relation sadomasochiste ! Quant aux extrêmes, je les ai essayés : un conjoint de 10 ans de plus, puis un autre de 15 ans de moins, pour comprendre que c’est mieux d’être nés la même année ou à quelques années près, mais au-dessus de 10 ans, ça commence à se corser.

Toutes ces fausses croyances m’ont conduite à tellement de violence que je ne me reconnaissais plus, je ne comprenais pas pourquoi ces deux conjoints détruisaient le bonheur que je m’acharnais à leur construire : j’aurais dû m’enfuir ! Dans « Le syndrome de Tarzan » (Béliveau éditeur), j’explique tout ce que j’ai compris de la vie, tous les pièges dans lesquels je suis tombée, comment j’en suis sortie et comment je fais, maintenant, pour les éviter. Pourtant, malgré toute l’expérience que vous possédez dans le domaine des échecs amoureux et des souffrances, vous semblez vouloir vous obstiner, comme une mouche contre une vitre, à continuer ce qui ne réussit pas, ne réussira jamais. Cette fameuse mouche, qui s’acharne sur la vitre, jusqu’à en crever, n’a pas vu plus loin que le bout de son nez : la baie vitrée est grand ouverte, elle pourrait se sauver, mais elle ne la voit pas…

Je vous parle de la liberté d’aimer, je vous parle de terrasser la névrose et son lot de souffrances, pour accéder à l’amour de soi et de l’autre. Une névrose, c’est un trouble du comportement et croire à toutes ces fausses croyances vous entraîne directement dans la dépendance affective. Ce manque de confiance et d’estime qui vous fait faire n’importe quoi pour n’importe qui.

Tout sauf vous respecter et vous faire respecter. Que diriez-vous, pour une fois et la dernière, de « Gagner au jeu des échecs amoureux » (Michel Lafon), en comprenant les règles ? Je vous parle de faire les choses différemment, de laisser tomber toutes ces croyances qui vous ont mené vers l’enfer et la souffrance, je vous parle d’au moins essayer de faire les choses différemment. Ca changera votre vie, pas la mienne, elle est très heureuse. Cependant, je ne cherche pas à vous convaincre : le bonheur, je le connais et je suis bien trop occupée à le vivre, pour perdre mon temps à essayer de vous ouvrir les yeux, si vous voulez les garder fermés…

Si vous décidez de continuer à faire ce que vous faites, vous n’avez pas besoin de moi. Mais si, un jour, finalement, vous décidez d’obtenir un résultat différent, rappelez vous simplement cette chronique.

Pascale Piquet, auteur du best-seller « Le syndrome de Tarzan » ou libérez-vous des lianes de la dépendance affective (Béliveau éditeur) et de « Gagnez au jeu des échecs amoureux« ou être heureux en amour, ça s’apprend (Michel Lafon)

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